Jacques Masson

- Val De Marne
- Le Républicain Lorrain

- Le Bien Public

- Le Nouvel Observateur
- France Infos
- France Soir
- France Inter

- Le Parisien
- Le Midi-Libre
- Ouest - France

 

 

- MON QUOTIDIEN N° 1569 14 mars 2001-07-05

Un conteur va d'école en école pour parler du loup. Il projette un film et imite l'animal. Jacques Masson a voyagé plus de vingt ans pour observer des loups dans le monde entier. Passionné de cet animal, il va aujourd'hui dans les écoles pour en parler. " Mon Quotidien " s'est glissé parmi les élèves. Qui a peur du grand méchant loup ? Pas Jacques Masson en tout cas. Depuis deux ans ce passionné de loups parcourt la France pour conter des histoires sur cet animal. D'école en école , il présente un film qu'il a réalisé au cours de ses voyages dans le monde entier : Russie, Canada, Etats-Unis… Vendredi dernier Jacques Masson a raconté son récit " Le Déjeuner des loups " à des élèves d'une école primaire de La Courneuve, en banlieue parisienne. Il mime la démarche du loup, sa manière de renifler et d'observer les alentours. Imiter le hurlement " A travers ce conte j'explique comment les loups tuent un orignal pour pouvoir nourrir sa famille ", précise le conteur. A la fin de son spectacle, Jacques Masson demande aux écoliers d'imiter le hurlement du loup à la tombée de la nuit. " J'ai été fasciné par cet animal la première fois que j'en ai vu un, il y a 25 ans. J'ai voulu défendre ce mal aimé ": Personne n'aime le loup. Il tue pour survivre. Pour moi, on n'a pas peur du loup, mais de l'idée du loup : celui des histoires qu'on raconte aux petits enfants : Les Trois petits cochons, Le Petit Chaperon rouge…"
Pour le conteur, ce prédateur n'est pas méchant de nature. Il doit tuer d'autres animaux pour survivre. " Ce qui est surprenant, c'est qu'on a peur du loup dans les villes, où il ne vit pas ! " Les élèves de La Courneuve, très intéressés, ont bien retenu la leçon. " Moi j'avais peur du loup. Après cette histoire je trouve cet animal beaucoup plus gentil, car je le connais mieux ", explique Audrey, 9 ans.

A. Tariel


Accueil

©Jacques-Masson